Souffrez, cher Monsieur Queneau,
Que je prenne la peine
De mettre cette consigne en poème :
Car à chaque jour suffit sa peine
Et chaque instant vaut bien la peine
De vivre fort sans faire de peine.
A chaque effort j’ouvre le pêne
De cette porte qui lourde se traîne.
Chaque peine suffit au jour
Chaque peine vaut cet instant
Où je sais que mon amour
Viendra toujours nourrir mes ans….
Et me parer de ces atours,
De d’un bonheur si grand, si grand…
Chaque peu fait un trop plein,
Chaque feu que l’on éteint,
Vaut le coût de l’étincelle
Qui refait naître ma peine…
Chaque avant et chaque après
Me construit ou me refait.
J’ai vingt ans je jour d’avant
J’en ai cent le jour d’après…
Chaque jour suffit pourtant
A tisser ce grand géant
Qu’est le bonheur quand il est grand….
Chaque fois que toi tu m’aimes
Chaque fois que moi je t’aime…
Fait que l’on oublie la peine
Qui fait tant de jour sans fin,
Qui fait rapprocher les ans
Et les moments où l’on se tient
Dans tes bras ou dans les miens…
Chaque jour quand on s’aime…..
Chaque jour suffit à peine….
Merveilleux hymne à l'amour simple et quotidien qui transcende le réel.
RépondreSupprimerAu-delà de toutes les peines, il y ala joie.
Et celle de te lire est immense...
¸¸.•*¨*• ☆
Que dire d'autres que Merci... tu sais aussi si bien peindre l'amour, celui qui fait battre les cœurs du tambourin au gros tambour...
SupprimerMagnifique poème! Merci d'avoir pris la peine!
RépondreSupprimertrès beau
RépondreSupprimerChaque jour quand on s’aime…..
Chaque jour suffit à peine….